Benjamin champion de la grande muraille

1.35.54. Près de 10 minutes d’avance. Vive le vent sur la grande muraille. Groupies.

Aujourd’hui, Benjamin a gagné le semi-marathon de la grande muraille 🙂
Avec près de 10 minutes d’avance sur le deuxième !
L’épreuve n’était pas très relevée sportivement (je cite le vainqueur), mais bon, on ne va pas bouder son plaisir…

Comme Benjamin est arrivé un peu tôt par rapport aux autres (et par rapport aux prévisions de l’organisation je suppose), il n’a pas vraiment été acclamé au terme de ses 1 heure 35 minutes et 54 secondes de course. Mais des groupies chinoises se sont précipitées sur lui pour des selfies (nouveau mot pour dire autoportrait). Y compris des policiers qui ouvraient la course avec lui (à moto).

Nous étions  (enfin il était) avec un tas de collègues à lui, et tous ont fini avec le sourire.  J’aimerais vous parler des performances des uns et des autres, notamment de celle de LA collègue (qui a eu un T shirt d’équipe rose alors que celui des garçons était orange), mais je ne suis pas sûre qu’ils apprécient cette publicité.
Pour ma part, si j’avais la course « fun run » (la course des nuls), j’aurais raté l’arrivée du premier dans mon coeur <3. Donc j’ai fait photographe bénévole (mais je n’ai pas eu droit à un selfie).

Où sont les Chinois ?

Heureusement que Benjamin a gagné en fait ! Parce que c’était un peu bizarre cette course.

Il fallait chercher les Chinois au milieu des expats. Et je dois dire que les Asiatiques, malgré mes quatre mois ici, je ne sais toujours pas si ce sont des Chinois, des Japonais, des Coréens, voire des Hong Kongais ou des Taiwanais… Avec toutes ces incertitudes (je ne veux pas paraître lourde, mais j’espère que vous aurez décelé les deux niveaux de lecture), je ne peux pas vraiment vous dire combien il y avait de Chinois. Mais je suis sûre qu’ils étaient très peu par rapport aux occidentaux.
Notons tout de même que c’est un Chinois qui a gagné le marathon. Mais Benjamin l’aurait probablement laissé sur place s’il était moins flemmard (il trouve les marathons trop fatigants et préfère s’arrêter à la moitié).

Sinon, une fanfare a joué « Vive le vent d’hiver » à plusieurs reprises. Ce choix peut paraître étonnant à cette date, mais en y repensant, ce n’était pas idiot, parce qu’avant l’arrivée du soleil, on s’est vraiment gelés dans le vent (de mai).

Des coureurs se sont certainement perdus, du fait d’un balisage déficient (voire inexistant de ce que j’ai compris). Le parcours n’était pas vraiment sécurisé non plus : un collègue de Benjamin s’est fait renversé par une mini mob ; personne ne s’est fait mal heureusement.

Et pour finir, on a eu des sandwiches Subway pour le déjeuner !

Je vous laisse, il faut que je garde un oeil sur mon champion 😉